Personnellement je trouvais que c’était mieux que les prochaines élections n’incluent pas les Guinéens vivant à l’étranger, car les ambassades ne sont pas prêtes pour s’embarquer dans de telles opérations. Leurs employés qui sont restés depuis 10 mois sans salaires ne peuvent pas concentrer sur ce travail.
Mais comme il en a été décidé autrement, chacun en ce qui le concerne, nous devons tous, faire le nécessaire pour qu’elles réussissent. Le nombre de Guinéens à l’étranger est estimé à 5 millions sur une population totale d’environ 10 millions. Cela veut dire que la diaspora compte presque autant de citoyens en age de voter que ceux qui sont à l’intérieur. Il est important que sa participation soit la plus importante possible. Le premier pas dans ce sens est d’aller s’enregistrer auprès des autorités compétentes pour le pays où vous vivez. Comme l’a dit M. Ben Sékou Sylla, le Président de la CENI, le 18 mars dernier au quartier Cameroun. Le moment:
« décisif, ce n’est pas le jour du vote, ce n’est pas le jour du recensement, c’est le jour où on dit oui nous sommes d’accord sur cette liste électorale. Tant que nous ne sommes pas d’accord, nous ne pourrons pas avoir les résultats que nous voulons ».
Un article de rfi.fr, daté du 23 mars nous rappèle que les opérations de recensement des Guinéens résidant à l’étranger ont débuté depuis lundi 22 mars. L’article rappèle aussi que:
« C’est pour ceux qui n’avaient pas eu le temps de se manifester en septembre 2009 que les opérations reprennent. Elles ont quelques jours de retard sur le calendrier d’origine. La majorité des agents recenseurs n’a quitté Conakry qu’au soir du 21 mars. Selon le président de la Céni, c’est à partir du 22 mars qu’à Abidjan, Dakar et Paris, ils ont recommencé à enregistrer les futurs électeurs ; pour Washington et New York, les opérations débuteront le 24 mars.
La deuxième phase du recensement doit durer deux semaines. Elle se tient en tout dans dix-sept pays où la Guinée a une ambassade, là où vivent en priorité les Guinéens de la diaspora. Aujourd’hui, ils sont pour l’essentiel installés en Afrique de l’Ouest, en France et aux Etats-Unis. Beaucoup avaient fui leur pays sous le régime de Sékou Touré, avant 1984.
Bien que certains aient déjà voté aux présidentielles de 1993,1998 et 2003, les Guinéens de l’extérieur n’avaient jamais été officiellement et sérieusement recensés à des fins électorales ou autres. »