Voici les faits qui nous ont liés à jamais de mon coté:
A 2 :30 heures environ dans la nuit du 5 au 6 décembre, on a frappé deux fois à ma porte sis dans le Vieux Nice. Lorsque j’ai demandé qui c’était en menaçant d’appeler la police, une personne avec une voix jeune a répondu qu’elle venait s’enquérir si tout allait bien. Elle m’a expliqué que tout le bâtiment était plein de fumée à cause d’un feu qui avait été allumé dans le hall d’entrée.
Après avoir ouvert les fenêtres, je suis revenu à la porte pour voir qui voulait me sauver la vie. Malheureusement, la personne n’était plus là. Comme je n’ai pas entendu la porte du bâtiment se refermer, je crois bien que c’est un des colocataires. Je le remercie !
En tout cas, je ne sais pas ce qui se serait passé s’il ne m’avait pas averti car malgré que les fenêtres aient été partiellement ouvertes tout le reste de la nuit, j’ai eu des vertiges au point de perdre l’équilibre et le matin j’ai eu des maux de tête ainsi qu’une forte nausée. L’odeur de fumée infeste encore l’appartement et toute la cage d’escaliers.
Je me suis habillé pour aller voir ce qui se passait dans le hall. Là, j’ai trouvé le sol parsemé de cendre et d’objets brulés. On avait introduit du feu dans la petite cage contenant les compteurs d’eau qui se trouve derrière la porte d’entrée. Tout était plein de fumée et le mur noirci, voir les photos. Mais j’ai jugé qu’il n’y avait pas lieu d’appeler ni la police ni les pompiers car le feu s’était éteint.
Au milieu des cendres jonchant le sol, il y avait des clés que j’ai prises avec un mouchoir pour les remettre à la police. Ce qui m’a semblé cette nuit, l’affaire d’un soulard se révèle plus préoccupant. En effet, le 6, lorsque je suis sorti pour aller faire ma déclaration à la police, j’ai invité Mr. Singh, le gérant actuel du restaurant indien qui se trouve au rez-de-chaussée de mon bâtiment, de venir voir les traces de l’incendie, un ami à lui qui était présent qu’il me dit faisait partie de la police en Inde, avant d’émigrer, a regardé de prêt le fond de la cage derrière la porte. Ce qu’il y a trouvé m’a préoccupé : carte d’identité au nom de Melle Clara Sch…, carte vitale, restes d’une carte bancaire et d’une clé de voiture, des clés d’une habitation et des photos personnelles. Ce n’est pas crédible qu’une jeune fille laisse ses papiers dans un endroit où on a mis du feu à 2 :30 heures du matin. J’ai tout pris pour emmener à la police.
J’ai été à la police municipale du Cours Saleya pour faire ma déclaration. L’officier qui m’a reçu, me regardant comme s’il avait à faire avec l’ennemi public No.1, ne m’a fait entrer qu’après mon insistance pour lui faire voir ce que j’avais à la main. Ensuite, il m’a dit d’aller à la police nationale.
A la police nationale, j’ai ai été reçu par une dame qui m’a pris plus pour un mendiant qu’une personne qui venait déclarer des faits qui pourraient être graves. Elle m’a demandé d’emmener tout ce que j’avais trouvé aux objets retrouvés. Lorsque je lui fait remarquer que ce pouvait être plus qu’une affaire d’objets perdus, elle a fini par les prendre, en refusant de me délivrer un quelconque papier.
Depuis le 6 décembre j’ai entrepris plusieurs tentatives pour retrouver Mlle Clara ou d’entrer en contact avec elle. En premier lieu, j’ai été voir la gérante de la boite de nuit qui se trouve à coté de la porte d’entrée de mon bâtiment pour demander si elle ne l’avait pas vue. Malheureusement, elle me dit que durant toute la nuit en question, elle n’a eu que 6 clients qu’elle connaissait, sans aucune fille correspondant à la description que je lui ai faite. Comme parmi les documents partiellement brulés, on pouvait lire l’adresse mail de Clara, je lui ai envoyé 3 messages pour demander de ses nouvelles et je lui ai écrit aussi un message sur sa page FB, sans avoir aucune réponse.
Je ne suis plus à Nice. Je n’y retournerai que vers le mois de février prochain. Je prie quiconque pourrait me donner des informations sur la base de ces données que je viens de vous fournir de m’aider à retrouver Mlle Clara.