Afrique : le développement industriel et le libre-échange renforcent la compétitivité du continent (ONU)
20 novembre 2017 – Le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, a réaffirmé lundi le ferme engagement pris par l’ONU de soutenir l’industrialisation de l’Afrique et l’application d’un accord de libre-échange sur l’ensemble du continent.
« En tant que l’un des principaux moteurs de croissance économique et de création d’emplois, l’industrialisation jouera un rôle crucial dans les activités menées en faveur du Programme de développement durable à l’horizon 2030 et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a déclaré M. Guterres dans un message publié à l’occasion de la Journée de l’industrialisation de l’Afrique 2017.
Cette année, la Journée met l’accent sur les liens entre le développement industriel et les progrès de l’Afrique vers la création d’une zone de libre-échange continentale. Pour le chef de l’ONU, ces initiatives se renforcent mutuellement et peuvent contribuer à long terme à l’avènement de « sociétés solidaires, résilientes, pacifiques et prospères », permettant ainsi de contribuer à la croissance économique de l’Afrique et d’éradiquer la pauvreté.
« Des investissements stratégiques dans les infrastructures transfrontières permettront d’accroître à la fois le commerce et l’industrie, de même que la promotion des technologies vertes et des solutions à faible émission de carbone », a déclaré M. Guterres
Le Secrétaire général estime que les petites et moyennes entreprises (PME) africaines resteront les principaux acteurs du développement industriel et de la mise en place d’une zone de libre-échange continentale efficaces et durables. En Afrique, les PME représentent déjà 80% du produit intérieur brut du continent et 90% de tous les emplois.
« Les gouvernements, les entreprises et la société civile devront nouer des partenariats pour encourager l’innovation et favoriser la croissance durable », a souligné M. Guterres, estimant également crucial de tirer parti des capacités des jeunes Africains et de renforcer les institutions africaines. « Tant le Programme 2030 que l’Agenda 2063 tiennent compte de ces impératifs », a-t-il dit.