D’après plusieurs sources d’information dont les sites webdu RPG, la date pour le second tour des élections est fixée au 31 décembre. Le site du RPG écrit:
« Le président de la Commission électorale nationale indépendante (Céni) de Guinée a proposé aujourd’hui à Conakry que le second tour de l’élection présidentielle dans ce pays, reporté deux fois, ait lieu le 31 octobre.rnrnLe général malien Siaka Sangaré, nommé il y a une semaine à la tête de la céni, a dit avoir fait cette proposition après « une concertation approfondie » avec l’ensemble des acteurs de la vie politique guinéenne, dont les deux candidats en lice pour ce second tour, Cellou Dalein Diallo et Alpha Condé.
Il a précisé avoir déjà « formellement présenté » cette proposition au président de la transition guinéenne, le général Sékouba Konaté, auquel il appartient de l’officialiser par décret. Le général Sangaré a fait cette annonce au Palais du peuple (ancienne assemblée nationale) devant le Premier ministre Jean-Maris Doré et les membres de son gouvernement, les deux candidats en lice, le Conseil national de la transition (CNT, qui fait office de Parlement), le chef d’état-major de l’armée, des diplomates et représentants d’organisations internationales.
Mais d’après certains sites, comme le leader de l‘UFDG Cellou Dallein Diallo souhaiterait que le second tour soit reportée ultérieurement. Voici ce qu’écrit le site guineelibre:
« Je pense que la date est trop proche. C’est la première fois que je demande un report, mais la situation requiert du temps pour panser les plaies et restaurer la confiance entre les citoyens et les communautés », a-t-il dit.
Il a évoqué des « déplacements massifs de populations » qui ont fui les violences dans l’est du pays et ne pourraient en conséquence pas voter dimanche.
Personnellement, je pense que la situation qui s’est créée après les violences inter-ethniques et de l’armée, qui aurait pris part contre une des deux parties, ne permet pas d’organiser en si peu de temps des élections libres et transparentes. Toute violence crée des déplacements de populations et ces déplacés ne pourraient pas exercer leur droit de vote dans un endroit autre que celui où ils sont inscrits.
C’est triste d’arriver si près du but et devoir le renvoyer.