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Les révélations de Jean Paul Alata, victime du tyran Sékou Touré, jugées inopportunes et interdites en France

Laissons agir les ministres de la police et ils choisiront bientôt nos lectures. Un doigt, un premier doigt est mis dans l'engrenage qui conduit à cet « autodafé de l'esprit ».

 

C’est sur la base de l’article 14 de la loi du 29 juillet 1881, modifiée par le décret du 6 mai 1939, soit à la veille de l’entrée de la France dans la deuxième guerre mondiale que le Ministre de l’intérieur Michel Poniatowski a interdit le 21 octobre 1976 sur tout le territoire français le livre Prison d’Afrique de Jean Paul Alata. Cette interdiction prise pour contenter le tyran Sékou Touré n’a soulevé que peu de protestations dans le pays qui se considère comme la patrie des droits humains. 

Hervé Hamon & Patrick Rotman furent parmi les rares intellectuels français qui ont réagi, en écrivant un pamphlet en 1977 sous le titre L’affaire Alata.

En voici un premier extrait libre accessible ici. D’autres suivront!   

Le fait du prince

Dans la matinée du 22 octobre 1976, une camionnette quitte l’imprimerie Bussière, à Saint-Amand-Montrond, dans le département du Cher. Elle transporte le second tirage d’un petit livre bleu dont la presse parle abondamment depuis une dizaine de jours, peut-être parce que l’auteur en est Valéry Giscard d’Estaing, président de la République. Presque simultanément, un deuxième véhicule quitte la même imprimerie. Ce dernier, moins heureux, sera arraisonne par des policiers. A l’intérieur, 6000 exemplaires d’un ouvrage de Jean-Paul Alata, intitulé Prison d’Afrique. Le chargement est saisi et mis sous scellés.

Le même jour, vers 10 heures du matin, l’inspecteur divisionnaire Georges Lafon, accompagné des inspecteurs non divisionnaires Chamalaud et Guenser, se présente au 27 de la rue Jacob et notifie à M. Paul Flamand, directeur des Éditions du Seuil, un arrêté de saisie concernant le livre Prison d’Afrique.

La veille, en effet, dans son bureau de la place Beauvau, M. Michel Poniatowski a apposé sa signature au bas d’un document officiel ainsi conçu :

Le Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur,

Vu l’article 14 de la loi du 29 juillet 1881,
modifiée par le décret du 6 mai 1939,

arrête :
Art. 1er. Sont interdites sur l’ensemble du territoire, la circulation, la distribution, et la mise en vente de l’ouvrage : « Prison d’Afrique », de Jean-Paul Alata, Éditions du Seuil, Paris.

Art. 2. Le préfet de police, les préfets délégués pour la police et les préfets sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté qui sera publié au Journal Officiel de la République française.

Fait à Paris, le 21 octobre 1976.

Michel Poniatowski.

Le lendemain, 22 octobre, jour même de la saisie, à la page 6 168 du Journal officiel, entre un décret portant dissolution du conseil municipal de Miribel-aux-Baronnies et un autre annonçant la nomination d’un ambassadeur extraordinaire au Danemark, paraissait donc cet arrêté sous le titre : « Interdiction d’un ouvrage sur l’ensemble du territoire. »

Aucune publicité concernant le livre de Jean-Paul Alata n’avait été diffusée. Hormis naturellement l’auteur, la direction du Seuil et les responsables de la collection, Jean et Simonne Lacouture, personne n’était censé être au courant de la sortie de Prison d’Afrique.

M. le Ministre de l’Intérieur, lui, le savait. Le contraire eût été étonnant : c’est son métier de tout savoir. Observons toutefois, non sans quelque surprise, qu’il a accordé, a priori, une bien grande attention à la publication d’une œuvre dont le sujet ne relève pas de ses préoccupations habituelles…

Que relate, en effet, Prison d’Afrique et qui en est l’auteur ?

Français d’origine, Jean-Paul Alata demeure en Guinée, en 1958, après le « non » de Sékou Touré à de Gaulle. En 1960, il entre au service de l’administration guinéenne et occupe de hautes fonctions auprès du président Sékou Touré. Suspecté d’avoir participé à un complot contre le régime, il est arrêté en janvier 1971, brutalement interrogé, atrocement torturé, contraint à des aveux dont les précédents de par le monde ont montré quelle valeur on pouvait leur accorder. Détenu sans jugement, Alata est libéré après cinquante-quatre mois d’incarcération, sur intervention du gouvernement français. De retour dans notre pays, alors que sa femme, Guinéenne, et son fils ne sont pas admis à l’accompagner, il entreprend de raconter son expérience carcérale. Le premier manuscrit, rédigé sous forme de roman à clé, s’intitule la Vérité du ministre.

Compte tenu de la gravité du sujet, les responsables des Éditions du Seuil demandent à Jean-Paul Alata de le réécrire à la première personne, pour livrer son témoignage vécu. Les épreuves du livre sont prêtes à la fin du mois de juillet 1976.

Dès cette époque — comme en témoigne l’incroyable échange de lettres entre le quai d’Orsay et la place Beauvau, que nous reproduisons en annexe — le gouvernement suit l’affaire de très près.

En août, Alata est convoqué aux Renseignements généraux, où il est reçu par le commissaire J. :

— Renoncez à la publication de votre livre, si vous souhaitez que nous fassions sortir votre femme et votre fils de Guinée.

— Impossible, répond Alata, ce témoignage ne m’appartient pas. Il m’a été demandé par mes camarades de cellule. J’ai pris l’engagement de faire connaître à l’extérieur ce que nous avons subi. Rien ne me fera reculer.

— Dans ce cas, n’oubliez pas que nous pouvons recourir à d’autres moyens, rétorque (parodiant les romans noirs) le commissaire. Quand, le 22 octobre, le livre est saisi, Jean-Paul Alata, qui n’a pas oublié cette menace appelle le commissaire J. au téléphone :

— Nous ne sommes pour rien dans la saisie, affirme ce dernier, les ordres viennent d’en haut. Toutefois, je tiens à vous mettre en garde. Faites attention, vous n’êtes pas en sécurité.

— Vous n’allez tout de même pas me faire descendre ? ironise Alata.

— Non, mais n’oubliez pas que vous n’êtes pas français. On peut toujours vous expulser !

— Dans ce cas, tranche Alata, rembarquez-moi dans un avion pour la Guinée.

— Il y a d’autres pays dans le monde, conclut le commissaire.

Les Éditions du Seuil réagissent avec vivacité. Dans l’après-midi du 22 octobre, Jean-Paul Alata, Jean Lacouture et Me Antoine Weil tiennent une conférence de presse afin de révéler à l’opinion comment l’auteur de Démocratie française et son ministre d’État veillent sur la libre circulation des idées et de l’information.

Que de promesses le candidat à la Magistrature suprême n’a-t-il pas lancées en 1974 ! Les rudes contingences de l’exercice du pouvoir ont ajourné, à un avenir toujours proche mais jamais atteint, le passage à l’acte. S’il est pourtant un point sur lequel le « libéralisme avancé » aurait pu se montrer à la hauteur des ambitions proclamées, c’est précisément la question de la liberté d’expression. Le prétendant Giscard d’Estaing s’était engagé à ce qu’aucune saisie de journal ou de livre ne soit effectuée sous son septennat. Autant en emporte le discours… La saisie de Prison d’Afrique n’est rien d’autre qu’une grave atteinte à un droit fondamental inscrit dans la Constitution.

Il a suffi que le gouvernement juge ce livre inopportun pour qu’il soit interdit. L’« affaire Alata » est un inadmissible, un provocant, un incohérent abus de pouvoir. C’est tout et c’est beaucoup.

Force est de constater, malheureusement, que cette opération coup de poing contre nos libertés n’a provoqué que de maigres protestations. Sommes-nous, dans ce pays, assez blasés pour tolérer un précédent qui, pesons nos mots, inaugure l’arbitraire ?

Alertées par une lettre de Paul Flamand et de Jean Lacouture, un certain nombre de personnalités politiques et littéraires ont tenu à répondre à cette question. Pierre Mendès France se déclare « convaincu que nous nous trouvons en présence de décisions graves qui mériteront à un moment donné des réactions très vives ». Edgar Faure reconnaît que « cette question touche directement au problème des libertés » et se déclare partisan d’amender la loi utilisée par le ministre de l’Intérieur « dans un sens libéral ». Jacques Chaban-Delmas tient « la question posée par la saisie du livre « Prison d’Afrique » » pour « grave » et s’affirme « preneur pour toute action concrète ». Raymond Aron se montre également disposé à se joindre « à une action collective », car « la saisie d’un livre mettant en cause un régime despotique luiparaît être grave». Jean d’Ormesson, s’il comprend volontiers la « gravité de la question », connaît aussi « les obligations contractées entre eux par les gouvernements »

Robert Fabre, président des radicaux de gauche, pose le 17 novembre 1976 une question écrite à M. le Premier Ministre afin de souligner « la gravité que revêt un tel précédent dans le domaine de la protection de la liberté d’expression, d’information et de création ». Quant à Alain Savary, dans une autre question écrite, il demande à M. le Ministre de l’Intérieur si « dans le pays de Marianne et de Gavroche, cette atteinte à la liberté d’expression n’est pas motivée par les pressions d’un gouvernement étranger » et le prie de lui préciser si « désormais tous les auteurs étrangers risquent de se voir soumettre à cette nouvelle interprétation de la loi ».
Amnesty International multiplie les démarches, la Ligue des droits de l’homme fait connaître sa réprobation, le syndicat Force ouvrière prend énergiquement parti dans son bulletin de liaison.

La CFDT, enfin, condamne, dans une déclaration de sa commission exécutive, l’interdiction de Prison d’Afrique : « La liberté d’expression et d’information ne se divise pas. Il y a des engrenages que les citoyens attachés aux libertés doivent bloquer. »

Pour ces protestations isolées, que d’indifférence, d’approbation tacite, de renoncement consenti! La grande presse, qui aurait dû se sentir concernée au premier chef, fait preuve — une fois n’est pas coutume — d’une exemplaire discrétion. Afin de tenter de briser ce silence impudique, les Éditions du Seuil décident de porter « l’affaire Alata » devant la Justice.

En leur nom, Me. Jacques Mercier et Antoine Weil introduisent, le 27 octobre, une procédure de référé devant le tribunal de grande instance de Paris, présidé par Mme Simone Rozès. Celle-ci se déclare incompétente le 2 novembre. A la fin du mois de décembre, le tribunal administratif est saisi dans le but d’obtenir l’annulation de l’arrêté du 21 octobre. Dans le même temps, Me Arnaud Lyon-Caen dépose devant le Conseil d’État une demande de sursis à exécution de l’arrêté jusqu’à la décision du tribunal administratif.

Le recours engagé aboutira tôt ou tard. Il suffit, en effet, d’examiner les textes de loi. Il est regrettable qu’un ministre de l’Intérieur n’ait pas pris cette peine lorsqu’il a prononcé l’interdiction de Prison d’Afrique en vertu de l’article 14 de la loi du 29 juillet 1881, modifiée par le décret du 6 mai 1939 qui réglemente les écrits de « provenance étrangère ».

Notre propos n’est pas d’entrer dans le maquis d’un débat juridique, ni de noyer une question principielle dans les méandres des arguties judiciaires. Mais nous sommes en droit de nous demander si l’homme qui, dans notre pays, était chargé de veiller à l’application des lois, n’en a pas fourni une interprétation déconcertante. La «légalité républicaine», leitmotiv de toutes les campagnes électorales, n’épouse-t-elle pas, parfois, des contours singulièrement imprécis ?

Que stipule l’article 14 de la loi du 29 juillet 1881 ? Il permet dans deux cas, et dans deux cas seulement, d’interdire un « écrit de provenance étrangère ». Premièrement, lorsqu’il est rédigé « en langue étrangère ». Deuxièmement si, même rédigé en français, cet écrit est de « provenance étrangère ». A l’évidence, Prison d’Afrique a bel et bien été rédigé en français. M. Michel Poniatowski a donc considéré que l’ouvrage de Jean-Paul Alata provenait de l’extérieur de nos frontières. Si l’on suit à la lettre les termes de la loi de 1881, modifiée par le décret de 1939 (lequel visait, semble-t-il, l’introduction de propagande nazie!), peuvent être considérés comme écrits de « provenance étrangère » tous ouvrages conçus, élaborés hors de l’hexagone, ou encore réalisés avec l’aide de moyens étrangers. Prison d’Afrique tombe-t-il sous le coup de cette loi ?

Ce livre a-t-il bénéficié de moyens étrangers? Les établissements Bussière, où l’ouvrage a été imprimé, sont installés dans le département du Cher à quelques kilomètres du centre géographique de la France. Peut-être est-ce en raison de cette situation que l’œuvre du président de la République y a été tirée. Une entreprise bien française, en tout cas, et au-dessus de tout soupçon.

Les Éditions du Seuil, qui ont commandité et pris la décision de publier l’ouvrage incriminé, ont été fondées au lendemain de la dernière guerre par M. Paul Flamand, l’actuel président, et par M. Jean Bardet, aujourd’hui directeur général. Tous deux sont français, comme sont français tous les actionnaires de la Société anonyme des Éditions du Seuil. Pas de doute possible : la « main de l’étranger » n’est pour rien dans la publication de Prison d’Afrique.

Le livre a-t-il été écrit hors de nos frontières ? Même pas. Libéré par les autorités guinéennes le 14 juillet 1975, Jean-Paul Alata a regagné la France le 15 juillet. Il a été conduit directement du camp d’internement à l’aéroport. Prison d’Afrique n’a donc pu être rédigé qu’à Paris.

L’auteur, enfin, est né à Brazzaville de parents français. En 1962, sommé — Jacques Foccart régnant d’abandonner son travail en Guinée, il refuse et est alors déchu de la nationalité française. Tel est, selon toute vraisemblance, le misérable argument qui a servi de prétexte à la saisie. Mais si le ministre de l’Intérieur avait étudié la loi de 1881 avant de signer l’arrêté du 21 octobre, il aurait constaté qu’à aucun moment cette loi ne mentionne la nationalité de l’auteur ! Nous sommes bien en présence d’une interprétation abusive d’un texte législatif.
Mais il y a plus.

Jean-Paul Alata est sorti des geôles guinéennes grâce à l’intervention de M. Lewin, représentant du gouvernement français, qui formulait cette exigence précisément parce qu’il le considérait comme un compatriote. Mieux encore. Dès son retour en France, Alata s’est vu accorder une aide dont seuls bénéficient les Français rapatriés. Et, pour couronner le tout, la préfecture des Hauts-de-Seine lui a délivré un passeport et une carte nationale d’identité (no 413177). Beaucoup d’étrangers, ont-ils déjà joui de semblables facilités ?

En d’autres termes, l’ancien occupant de la place Beauvau a décrété l’interdiction d’un livre en arguant, à mauvais droit, que son auteur n’est pas français, alors que le gouvernement — dont faisait partie M. Poniatowski — et les services que dirigeait ce dernier traitent, eux, ce même homme comme l’un des ressortissants de notre pays. Pour saisir un ouvrage écrit en français, par un Français, sur le territoire français, imprimé par une entreprise française, publié chez un éditeur français, M. le Ministre d’État a eu recours à une loi bientôt centenaire qui vise les écrits de provenance étrangère. Comprenne qui pourra … Sur le terrain juridique, le gouvernement est donc perdant. Mais si l’on consent à nous suivre maintenant sur les hauteurs où nous voudrions hisser le débat : la liberté et les droits de l’homme, sa défaite se transformera en déroute.

Imaginons une seconde que Prison d’Afrique tombe sous le coup de la loi de 1881. Parce que Alata serait guinéen, camerounais ou congolais. Parce que aurait écrit son livre dans le cul-de-basse-fosse où il a croupi pendant de longues années. Ou encore parce que le texte aurait été imprimé en Belgique, en Suisse ou en Italie. Sont-ce là des raisons suffisantes pour empêcher le public français d’apprendre ce qui se passe dans les camps de Sékou Touré ? Si nous acceptions les arguments du pouvoir giscardien, pourquoi ne jetterions-nous pas au pilon l’Archipel du Goulag ? N’est-ce pas un livre écrit à l’étranger, par un étranger, édité la première fois à l’étranger ? Il suffirait que M. Brejnev en formule la demande et que les bonnes relations franco-soviétiques l’exigent. Pourquoi ne pas brûler l’Honneur perdu de Katharina Blum ? Comme Soljénitsyne, Heinrich Böll n’est-il pas étranger … et prix Nobel ? Le tableau qu’il peint de l’Allemagne n’est-il pas de nature à irriter Helmut Schmidt ?

Laissons agir les ministres de la police et ils choisiront bientôt nos lectures. Un doigt, un premier doigt est mis dans l’engrenage qui conduit à cet « autodafé de l’esprit ». Les temps sont-ils proches où, se fondant sur le précédent de Prison d’Afrique, n’importe quel pays totalitaire qui a un petit quelque chose à vendre exigera du gouvernement français la saisie de tout libelle le mettant en accusation, si l’auteur n’est pas d’ici ? Faudra-t-il désormais avoir en poche un certificat de nationalité française pour pouvoir, « au pays de Victor Hugo et d’Émile Zola », dénoncer les régimes policiers qui sévissent à travers le monde ? 2.

Le libéralisme avancé ne cesse pas de nous surprendre … Reste en suspens l’interrogation qui contient toutes les autres et qui est la matière de ce livre. Pourquoi M. le ministre de l’Intérieur a-t-il pris tant de libertés avec notre liberté ? Pourquoi, au mépris du droit, a-t-il précipitamment commis ce qu’il faut bien nommer une énorme gaffe ? Parce qu’il était coutumier du fait, répondrait un esprit polémique. Mais allons plus avant. Qu’y a-t-il, dans Prison d’Afrique, de si explosif, quels indicibles secrets Alata révèle-t-il, pour qu’à des milliers de kilomètres du pays concerné le gouvernement français s’émeuve aussi maladroitement ? Quelles pressions, quels marchandages motivent une aussi étrange décision ?

Notes
1. Le Monde, le Quotidien de Paris font état de la saisie. L’Unité, le Nouvel Observateur, le Point, Politique Hebdo, Libération prennent position. Tribune socialiste publie de larges extraits de l’ouvrage interdit. Par contre, aucun poste périphérique ne diffuse l’information. Jacqueline Baudrier refuse que FranceInter en parle, et la première chaîne de télévision ignore l’événement.
2. Au moment de mettre sous presse, nous apprenons que, le dimanche 13 février, M. Jean Cazeneuve, président-directeur général de TF 1, a ordonné la censure de l’émission religieuse « Actualités de l’Église ». Il s’agissait d’interdire la diffusion d’une interview de Mme Louise Weil, vice-présidente de la section française d’Amnesty International, où celle-ci dénonçait la torture en Afrique, notamment en Guinée.
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konakryexpress

Je revendique le titre de premier clandestin à entrer en Italie, le jour où la mort de Che Guevara a été annoncée. Mais comme ce serait long de tout décrire, je vous invite à lire cette interview accordée à un blogger et militant pour les droits humains qui retrace mon parcours dans la vie: https://fr.globalvoices.org/2013/05/20/146487/

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