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Guinée: Human Rights Watch dénonce un usage d’une force excessive discipliner les forces de sécurité et appel pour garantir leur neutralité politique

Pendant que le pays attend l’annonce des résultats définitifs de la présidentielle avec une appréhension certaine, nourrie d’espoir pour le Camp de C. D. Diallo et une tranquillité seulement apparente chez le vainqueur du deuxième tour pour la CENI, le petit peuple, en particulier peulh, souffre. Malheureusement, à présent l’unique source de terreur, de violences et d’humiliation, restent les forces de sécurité. Des militants de l’UFDG et des mineurs qui ne s’intéressaient même pas à la politique sont encore détenus dans les prisons et autres lieux de détention. Ce sont les familles qui sont obligées de leur apporter à manger en payant les geôliers pour faire la nourriture aux détenus, lorsque les parents découvrent le lieu de détention de leur enfant, les femmes leurs maris et les soeurs leurs frères.

HRW estime dans un communiqué de presse publié à Dakar le 29 novembre 2010 que les forces de sécurité ont fait usage d’une force excessive et « fait preuve de manque de neutralité politique lors de leur réponse aux violences liées aux récentes élections. Les violences ont opposé les partisans des candidats à la présidence Alpha Condé et Cellou Dalein Diallo et les manifestants et les services de sécurité à Conakry et dans d’autres villes du 15 au 19 novembre 2010. Au moins sept personnes sont mortes et 220 ont été blessées ».

L’ONG de défense des droits de l’homme « a mené des entretiens en Guinée auprès de plus de 80 victimes et témoins. Ces entretiens ont confirmé que les forces de sécurité, dominées par des groupes ethniques qui ont pour l’essentiel soutenu le parti d’Alpha Condé, ont eu recours à la force létale pour réprimer les violences causées par des membres du groupe ethnique peul, qui protestaient contre les irrégularités électorales à l’encontre de Cellou Dalein Diallo, leur candidat.

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Dans le rapport de l’ONG internationale de défense des droits humains déclareencore:

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konakryexpress

Je revendique le titre de premier clandestin à entrer en Italie, le jour où la mort de Che Guevara a été annoncée. Mais comme ce serait long de tout décrire, je vous invite à lire cette interview accordée à un blogger et militant pour les droits humains qui retrace mon parcours dans la vie: https://fr.globalvoices.org/2013/05/20/146487/

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