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Sénégal: Macky Sall, après 7 ans de mandat, le bilan en droits humains et dans l’agriculture

Lorsque les Sénégalais ont porté Macky Sall à la tête de leur état, ils aspiraient à une inversion de tendance dans leur vie quotidienne, parce qu’ils en avaient marre de la gabegie et de la corruption.

Il semble qu’au terme de son premier mandat, Macky Sall a été à la hauteur de la tache que son peuple lui a confié. En effet, dans un article publié sur agenceecofin.com, on peut lire:

Selon l’indice de perception de la corruption de 2018 de Transparency international, le Sénégal a été classé 67ème sur 183, pays contre 112ème , en 2011, sur 182 pays. En 2011, le pays figurait au 15ème rang sur la liste des 53 pays africains les mieux gouvernés, fournie par l’indice Mo Ibrahim qui évalue chaque année la qualité de la gouvernance sur le continent. En 2018, le Sénégal a réussi à atteindre le top 10 des pays africains les mieux gouvernés, en se classant 10ème sur 53 pays.

Mais c’est surtout dans l’agriculture que le Sénégal a enregistré les succès les plus spectaculaires. En effet d’après cet article

Au Sénégal, l’agriculture occupe environ 60% de la population active et compte pour près de 17% du PIB. Compte tenu de cette importance, le gouvernement de Macky Sall a fait du secteur un des piliers de la première phase de son Plan Sénégal Emergent (PSE), qui couvre la période 2014-2017…

Afin de booster le secteur, celui-ci s’est doté d’une boussole : le Programme d’accélération de la cadence de l’agriculture Sénégalaise (PRACAS). Plus de 4 ans après son lancement, cette feuille de route d’un coût de 581 milliards de FCFA a eu des résultats significatifs dans la majorité des produits ciblés comme le riz, l’oignon, l’arachide et les fruits et légumes…

Concernant le riz, la stratégie adoptée a consisté en un soutien aux acteurs, sur le plan de la production et de la commercialisation locale, et une diminution des importations. Souvent critiquée, cette méthode a permis d’enregistrer à ce jour, des performances inédites. Entre 2014 et 2018, la production de riz paddy a plus que doublé, passant de 559 021 tonnes à 1,13 million de tonnes dont 460 159 tonnes dans la Vallée du fleuve Sénégal (VFS). Et si ce volume est encore loin de l’objectif d’autosuffisance fixé à 1,6 millions de tonnes, le gouvernement espère que 2019 sera l’année de l’autonomie.
Au niveau de la filière oignon, où l’ambition affichée était de parvenir à une récolte de 350 000 tonnes pour garantir l’autosuffisance en 2016, le gouvernement peut se frotter les mains. Le volume de production du bulbe a évolué de 245 000 tonnes, en 2014, à 365 500 tonnes, en 2016.
Du côté de l’arachide, première culture d’exportation du pays, les indicateurs sont aussi au vert. La récolte arachidière est passée de 669 328 tonnes, en 2014, à 1,4 millions de tonnes en 2017, soit 400 000 tonnes de plus que l’objectif initial (1 million de tonnes). S’agissant de l’horticulture, les exportations ont plus que triplé passant de 29 000 tonnes, en 2014, à 106 200 tonnes, en 2017.
Au-delà de ces produits, l’agriculture sénégalaise a vu son budget s’améliorer. Entre 2015 et 2019, l’enveloppe globale est passée de 135 milliards Fcfa à 203 milliards de Fcfa, affichant une hausse de plus de 50%. Cependant, ce montant ne représente que 5% du budget global de l’exécutif, soit la moitié de l’objectif préconisé par le Programme détaillé pour le développement de l’agriculture africaine (PDDAA), à Maputo, en 2003.
Parmi les défis qui restent à relever, figure en première ligne la vulnérabilité du secteur agricole aux aléas climatiques. En effet, l’agriculture, essentiellement pluviale, reste affectée à l’apparition tardive des pluies ou les épisodes de sécheresse. L’irrigation reste faible malgré un potentiel irrigable de 350 000 hectares et des aménagements réalisés. Il faut aussi citer l’amélioration de qualité des produits horticoles qui reste cruciale pour permettre au pays de tirer profit de sa situation géographique, en bonne place pour atteindre des marchés comme l’Europe et l’Amérique du Nord.

https://www.agenceecofin.com/la-une-de-lhebdo/1902-64100-macky-sall-apres-7-ans-de-mandat-le-bilan-economique

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konakryexpress

Je revendique le titre de premier clandestin à entrer en Italie, le jour où la mort de Che Guevara a été annoncée. Mais comme ce serait long de tout décrire, je vous invite à lire cette interview accordée à un blogger et militant pour les droits humains qui retrace mon parcours dans la vie: https://fr.globalvoices.org/2013/05/20/146487/

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