J’ai parlé ce matin avec les Présidents de l’Association des victimes du Camp Boiro et de l’Organisation guinéenne des droits humains (OGDH).
Le premier me dit qu’il a lui-meme subi des violences physiques au cours desquelles ses lunettes ont été brisées et ses portables volés. Il dit que plusieurs femmes ont été violées et sexuellement torturées. Il est médecin, formé en France, et compte plusieurs années d’expérience professionnelle.
Le second dont le bureau se trouve sur une des routes menant au stade du 28 septembre où la tuerie a eu lieu affirme avoir vu les militaires utiliser des armes de gros calibres, dont les tirs pouvaient couper les branches des arbres.
Le capitaine Moussa Dadis Camara reconnait ne pas contrôler cette armée dont lui-même est le chef, pourtant. Il prétend qu’il n’était pas au courant de ces violences, donc, incapable d’assurer la protection à la population désarmée.
S’il veut vraiment le bien de la Guinée, le Cap. Chef des armées, n’a pas besoin de consulter les chefs religieux qui sont généralement, en ce qui concerne les dignitaires religieux musulmans, tous acquis à l’homme qui détient le pouvoir.
Il n’a qu’à considérer les foules qui descendent dans les rues des principales villes du pays contre sa candidature et en tirer les conclusions.
LES MILITAIRES DOIVENT RETOURNER DANS LES CASERNES, PROTÉGER LE PEUPLE AU LIEU DE LE MASSACRER CHAQUE FOIS QU’IL EXPRIME SON MÉCONTENTEMENT.
Les responsables de ce massacre doivent être identifiés et traduits devant une justice neutre. Nous avons assez de l’état assassin. Dadis doit partir!