Human Rights Watch a lancé un appel pour la libération des personnes illégalement détenues après les violences post-électorales. Dans cet appel l’organisation déclare: Bien que de nombreux témoins aient décrit des sympathisants des deux partis participant à des actes d’agression généralisés, les registres de la prison consultés par Human Rights Watch indiquent que les hommes et les garçons détenus sont en grande majorité Peuls.
Les chiffres évoquent une réponse à motivation ethnique et disproportionnée aux violences de la part des forces de sécurité, dont très peu sont Peuls. Human Rights Watch n’a pas pu déterminer avec certitude combien de personnes arrêtées ont été détenues sur la base d’allégations crédibles d’actes criminels, ou si elles ont été détenues arbitrairement sur la base de leur appartenance ethnique.
Des témoins à Conakry ont indiqué à Human Rights Watch que les forces de sécurité avaient sévèrement maltraité un grand nombre d’hommes et de garçons à la fois pendant et après leur arrestation, qui dans plusieurs cas est survenue à leurs domiciles. Human Rights Watch a exhorté les dirigeants du gouvernement à s’assurer que les membres des forces de sécurité soupçonnés de violences illégales contre les détenus fassent l’objet d’une enquête et de poursuites conformes aux normes internationales de procès équitable.
Devrions-nous rester sourds à un tel appel et éviter de faire tout notre possible pour libérer ces personnes détenues uniquement à cause de leur ethnie, en nous justifiant par le fait que nous ne voulons pas parler d’ethnie entre nous?
Source: http://amdys.over-blog.com/ext/http://www.hrw.org/