Depuis qu’il est au pouvoir, le général Sékouba Konaté nous démontré sa volonté de conduire les guinéens aux élections le 27 juin, sans faille. Après avoir doté le pays d’une constitution, initié à restructurer l’armée, créé des forces spéciales pour a protection du processus électoral et multiplié les appels aux militaires malintentionnés de se calmer, il a déclaré le 9 juin 2010 aux responsables des hommes en treillis venus lui rendre hommage à son retour de mission, selon une dépêche de l’Agence Fides:
“L’armée de la Guinée est devenue une armée républicaine. Nous devrons donc respecter la vérité des urnes après les élections du 27 juin. Nous nous soumettrons au Président élu démocratiquement. Maintenant il n’y aura plus de coup d’état en Afrique. En cas de coup d’état dans un pays, un bataillon prêt à intervenir agira pour rétablir l’ordre constitutionnel. Cette décision a été prise à Nice”. C’est de cette façon que le Président par intérim de la République de Guinée, le Général Sékouba Konaté, a affirmé la fidélité de l’armée aux institutions démocratiques. »
Il a fait cette déclaration à une délégation militaire dirigée par le Grand Chef d’État de l’Armée, le colonel Nouhou Thiam Konate. Ce bataillon dont parle le chef de la transition guinéenne est. d’après les observateurs, un des principaux résultats du25ème Sommet France-Afrique, qui a eu lieu à Nice fin mai afin de renforcer les capacités des forces de maintien de la paix dans l’Union Africaine. « La France a notamment promis de former, entre 2010 et 2012, 12 mille militaires africains engagés pour des opérations de maintien de la paix de l’UA et de l’ONU. Outre l’Union Africaine, les différentes communautés politico-économiques régionales africaines (de l’Afrique de l’ouest, de celle centrale etc.) ont créé des unités militaires formées pour des interventions d’urgence, afin de prévenir les conflits et d’assurer le maintien de la paix. »
J’espère que ce renforcement pourra permettre de rendre plus efficace les interventions militaires africaines plus efficaces. Dans le passé, dans de nombreuses zones de conflit où elles ont été utilisées, elles ont ajouté des problèmes aux problèmes déjà existants, sans que les populations locales n’en tirent réellement avantage. En outre, la France est un pays ami, mais mieux vaut diversifier l’assistance dans ce domaine pour éviter des dérapages.
En vue de ces élections du 27 juin,le chef de la transition le général Sékouba Konaté, a libéré, d’après une dépèche de l’AFP signée de et mis en ligne par RFI au moins 80 militaires ont été réintégrés dans l’armée nationale sur ordre du président de la transition le général Sékouba Konaté. Ils avaient été radiés et condamnés à des peines de prison en 1998 par le régime du général Lansana suite à la mutinerie de février 1996.
La même dépêche nous informe que le général « Sékouba Konaté qui les a mis à la disposition à l’état major général des armées. Mais dans la foulée, le président de la transition accuse des soldats qu’il n’a pas nommés de vouloir saboter le processus électoral en cours, les invitant à se ressaisir.
Pour mettre sa menace à exécution, une dizaine d’officiers supérieurs,-tous sous le régime du capitaine Moussa Dadis Camara, dont les colonels Omar Sanoh ancien chef d’état-major des armées, Alpha Osmane Diallo ex-chef d’état-major adjoint de la Marine, et l’ex-chef de cabinet au ministère de la Défense nationale le colonel David Haba ont été convoqués vendredi 11 juin par la gendarmerie de Matam (banlieue de Conakry).
Le chef de la junte qui en a profité pour avertir certaines éléments de l’armée qu’ils les avaient à l’oeil, au cas où ils projetaient de saboter le processus électoral.