À l’occasion du 8 mars 2016, j’avais repris une publication de Radio France internationale parce que la partie suivante avait attiré mon attention:
La Nouvelle-Zélande, 19 septembre 1893. Pour la première fois, des femmes vont déposer leur bulletin dans les urnes. Un premier scrutin qui ouvre la voie à bien d’autres pays, mais il faudra tout de même plus d’un siècle pour que les femmes aient le droit de voter partout dans le monde. Jusqu’en 2011, l’Arabie saoudite ne leur accordait pas ce droit. Le 12 décembre dernier, l’électorat féminin a pu se prononcer dans ce pays, le dernier au monde à lever l’interdiction, et des candidates se sont présentées aux élections municipales. Ultime étape du périple initié par les « suffragettes » au début du XXe siècle, mais le long chemin vers la parité politique n’est pas fini pour autant.
Il faudrait faire une révolution contre les machos pour que les femmes puissent avoir le pouvoir, ou au moins la parité.
Mon papa a dit une fois à ma mère que si Dieu était juste, avant d’admettre un homme au paradis, il devait demander à ses femmes comment il se comportait avec elles sur terre, tellement elles sont les victimes des hommes.
Le monde s’en porterait nettement mieux. Il y a quelques années, j’avais écrit un article pour La Lance, un journal de Conakry, dont le titre sonnait comme « Le sexe fort est-il réellement celui que l’on croit? » J’avais fait une petite enquête au niveau des écoles à Conakry pour voir si les résultats scolaires des filles étaient meilleurs en Guinée aussi, comme ailleurs dans le monde.
Comme résultat de mon enquête, seulement dans quelques unes de nos écoles publiques ce n’était pas le cas pour des raisons que l’on peut facilement imaginer: corvées domestiques au retour de l’école. Au Collège St Georges sur les 10 premiers au BEPC, si mes souvenirs sont bons, 7 étaient des filles.
À Rome, j’ai assisté à deux présentations de mémoire de neveux italiens dans deux facultés de médecine, dans les deux cas, les meilleurs résultats étaient à peu près dans les mêmes proportions en faveur des filles 7 sur 10. L’expérience personnelle n’a pas de valeur statistique, mais elle me confirme dans ma conviction. Les deux sexes naissent égaux, mais les filles utilisent mieux leur cervelle. Dans le monde entier, à l’école les filles ont des meilleurs résultats. Ce n’est que lorsque l’on abandonne ou finit les études que les choses changent. Pourtant, il y a de plus en plus d’études qui révèlent que plus une entreprise a un taux élevé de femmes plus ses résultats sont bons.
Malgré tout cela, l’humanité continue à les reléguer dans des rôles secondaires. C’est comme si on avait décidé que moins on est bon plus on le droit à diriger les autres.
C’est le monde à l’envers, quoi!!!
Cet article est une révision d’un autre qui a été publié pour la première fois,en 2012 sous le même titre sur mon premier blog.