Au message suivant que j’ai écrit sur ma page Facebook, j’ai reçu le message après d’une amie qui me donne une bonne nouvelle concernant la reconnaissance de l’apport de Mbaye Diagne, un jeune capitaine du contingent sénégalais de la MINUAR qui s’est sacrifié pour sauver des vies lors du génocideau Rwanda:
Voici un de ces jours de mon plus profond « blues ». Le 6 avril, d’il y a 17 ans au Rwanda… D’un coté, c’est un devoir de mémoire, mais de l’autre ce sont de nombreux jours avant et après que j’aurais voulu mettre entre parenthèses dans ma vie, pour ne plus y penser. Mais on ne peut pas commander à la mémoire d’effacer certains traumatismes que nous avons vécus ou dont on a simplement entendus parler.
Je m’incline devant la mémoire de toutes ces victimes innocentes, qui ont perdu la vie, comme mon père, seulement pour leur appartenance ethnique. Amis du Rwanda, en ce jour de tristesse, je suis avec vous pour repenser ensemble à la condamnation à mort, pour ce seul fait, de ces nombreuses victimes, hommes, femmes et enfants.
On aimerait répéter le slogan que l’Association des victimes du Camp Boiro a fait sien, « Plus Jamais ça! », plus comme espoir que comme réalité car depuis ces faits douloureux, il y a tant de martyrs pour les mêmes raisons à travers le monde dont mon propre pays, encore aujourd’hui.
Breda a écrit : « Aujourd’hui la Secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton a remis un prix au courage du Capitaine Mbaye Diagne et d’autres hommes et femmes qui se sont distingués au Rwanda et en Bosnie, il y a eu une téléconférence organisée par l’ambassade USA à Dakar en la présence de la famille, de la veuve et des amis de l’Association du Capitaine Mbaye Diagne pour la culture de la paix pour rappeler le devoir de protection en l’occasion du 60° anniversaire de la Convention sur les réfugiés; les ambassades de Kigali et Sarajevo étaient aussi reliées. »