IRIN, l’agence humanitaire des Nations Unies nous décrit dans un article les conditions pitoyables des centres de santé de N’Zérékoré, capitale régionale de la Guinée forestière, et l’espoir en un changement que les élections du 27 juin apporteront.
Citant un travailleur médical de la capitale régionale, N’zérékoré, qui a gardé l’anonymat: « L’hôpital a utilisé tous les pansements, kits de suture et autres fournitures disponibles pour soigner les victimes de l’accident ».
A Kindia, la situation n’est pas bien meilleure. En effet, Mohamed Lamine Tounkara directeur des services de santé de la région de Kindia reconnait que:
« La pénurie de médicaments dans les centres médicaux publics constitue l’un des problèmes les plus importants », a indiqué , à 137 kilomètres à l’est de la capitale, Conakry.
L’article soutient, cependant, que:
« Alors que tous les yeux sont tournés vers l’élection présidentielle qui aura lieu le 27 juin, les responsables de la santé et les travailleurs humanitaires espèrent que le changement politique participera à l’amélioration du système de santé défaillant et des autres services sociaux.
Une situation politique plus stable pourrait également permettre de profiter à nouveau de l’aide des bailleurs de fonds – une aide dont le pays a grand besoin. »
A mes yeux comme à ceux de nombreux guinéens, les risques sont grands lors d’un processus électoral en Afrique, surtout après une si longue histoire de dictatures, de violations des droits les plus élémentaires, de pis aller, de népotisme et d’affaiblissement de toutes les structures de l’état, mais tous les espoirs sont permis aujourd’hui pour une amélioration des conditions de vie des guinéens avec des élections crédibles et transparentes le 27 juin.