Guinée: Malnutrition chronique en forte augementation

Un article de IRIN daté du 30 juin analyse le lien entre la faim, le tarissement des de laide au développement et le fléau de la faim en Guinée. On y lit que

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Plus de deux millions de Guinéens n’ont pas assez à manger, les services de santé de base sont en ruines et le pays est dans un stade de transition fragile après des décennies de pouvoir militaire. Et pourtant, la plupart des donateurs ne voient pas la Guinée comme une « urgence ».

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L’agence humanitaire des Nations Unies révèle que:

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La malnutrition chronique a augmenté de 50 pour cent au cours des cinq dernières années et près d’un quart des 9,8 millions de Guinéens souffre d’une insécurité alimentaire modérée ou sévère, selon le Bureau des Nations Unies pour la coordination des affaires humanitaires (OCHA)

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Et elle ajoute que les urgences:

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tournent autour des moyens de subsistance, de la santé et de la nutrition. N’zérékoré, où se trouve le siège de l’ONG, est en Guinée forestière, une région luxuriante, mais où la proportion de personnes confrontées à une insécurité alimentaire modérée et sévère est la plus forte, soit un pourcentage de 52,7 pour cent, selon une étude du Programme alimentaire mondial de 2010

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Quelque soit le président que les Guinéens éliront le 14 aout, il aura été le fruit d’accords entre des militaires signés hors du pays, il aura à diriger la Guinée avec une constitution élaborée et adoptée par un parlement non élu et avec une CENI qui aura fait de son mieux sans contenter tout le monde. D’ailleurs exiger cela d’elle serait injuste.

Avant l’accession du pays à l’indépendance, en Guinée forestière les cultivateurs étaient en mesure de faire deux ou trois récoltes de riz par an, au Fouta le calendrier agricole fruit de millénaires d’expérience permettait de faire des écoles à chaque période de l’année et les bananeraies et des plantations irriguées couvraient une bonne partie des superficies cultivables entre Conakry et Kindia faisant de la Guinée un des premiers pays exportateurs de bananes et d’annanas.

Le Président incarnera l’espoir de changement de tant de Guinéens que le calvaire dans lequel le pays est plongé depuis plus d’un demi-siècle prendra fin et que ces enfants affamés cesseront de nourrir les salariés des ONG car tout le monde aura suffisamment à manger.

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