Quelques formes de trahison et d’arrestations de Sékou Touré, au nom de sa révolution assoiffée de sang

Révisé le 30/06/21

Pour le doyen Alpha Abdoulaye Diallo ‘Portos’ dans son livre La vérité du ministre. Dix ans dans les geôles de Sékou Touré, après l’agression de novembre 1971, le premier Président guinéen avait adopté cette devise des dictateurs « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent ». Dans le texte qui suit, l’auteur dévoile la perfidie du dictateur dans l’arrestation de ses victimes. Je le publie aujourd’hui comme témoignage sur la destruction volontaire et calculée de tous ceux qui auraient contribué à sortir notre pays la situation catastrophique qu’il a connu depuis son indépendance. Il est un peu long, mais une fois qu’on a commencé à le lire, on peut s’interrompre.

Lors de la première vague, c’est Sékou Touré lui-même qui, à travers le comité révolutionnaire, ordonna les arrestations et y fit procéder. Puis lors de la seconde vague, il changea de méthode. Il engagea les organismes du parti dans l’opération : il en « suggère » l’idée à une fédération — en l’occurrence celle, pilote, de Conakry II, qui la fait sienne et la popularise. L’arrestation devient une « affaire du peuple » : c’est celui-ci qui force la main au comité révolutionnaire et au responsable suprême de la révolution, qui ont beau jeu de dire qu’ils sont tenus de lui obéir.

Cas concrets
Tous les développements qui précèdent peuvent être facilement illustrés par l’examen de quelques cas concrets d’arrestations dont la mienne.

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