Union africaine: Mutharika, un Président moins embarrassant!

Personnellement, je n’ai jamais considéré Muammar Ghedaffi comme le leader le plus représentatif de la classe politique africaine. Au contraire, il est représentatif des leaders caricaturaux qui ont existé dans le passé dans de nombreux pays. Je pense à Idi Amin Dada en Ouganda, Sékou Touré en Guinée, Macias NGuéma en Guinée équatoriale, etc. C’est un dictateur autocratique et sanguinaire. Lorsque j’entends son nom, je voie les prisons dans lesquelles les immigrés africains sont renfermées, torturés et vendus comme des esclaves. C’est donc un plaisir de le voir quitter la présidence de l’Union africaine. C’est un personnage diabolique, embarrassant, encombrant et prédateur.

Je ne connais pas le Président Mutharika, mais ce que j’ai lu jusqu’à présent de lui me le rend plus sympathique que la plus grande partie des dirigeants africains actuels. En effet dans son discours d’inauguration au sommet à Addis Abeba, M. Mutharika a appelé à « plus d’actions » : « il faut aller au-delà des décisions, résolutions et déclarations et commencer à agir, le temps est venu de développer l’Afrique ». « L’Afrique, leur a-t-il déclaré, n’est pas un continent pauvre », mais ses populations le sont. Le continent a des scientifiques, des ingénieurs, des artistes, des champions sportifs mais ils se trouvent « maintenant dans les pays occidentaux et contribuent au développement de ces pays », a-t-il regretté.

Le site web linternationalmagazine.com nous présente un profil sympathique,mais sans complaisance de cet intellectuel et fils d’intellectuel. On peut y lire entre autre:

Le président du Malawi, Bingu wa Mutharika, 76 ans, devenu dimanche président de l’Union africaine (UA), dirige depuis 2004 son pays où il est autant décrié pour ses multiples retournements que respecté pour ses succès dans la lutte contre la pauvreté.

En 2004, ce fils de directeur d’école, né dans un village du district de Thyolo (sud), est élu pour la première fois président. Son prédécesseur avait dû lui laisser la place après avoir échoué à modifier la Constitution de façon à pouvoir se présenter pour un troisième mandat de cinq ans. Les relations entre les deux hommes commençaient alors à se dégrader.

La fracture devient définitive lorsque le Parquet général engage des poursuites contre Muluzi, accusé d’avoir détourné 12 millions de dollars (9 millions d’euros) d’aide internationale. « Mon péché est d’avoir pris parti contre la corruption », se défendait le chef de l’Etat. « J’ai hérité d’un système infesté d’hommes et de femmes qui se nourrissent de corruption. »

Devant ses pairs réunis au sommet à Addis Abeba, M. Mutharika a appelé à « plus d’actions » : « il faut aller au-delà des décisions, résolutions et déclarations et commencer à agir, le temps est venu de développer l’Afrique ». « L’Afrique, leur a-t-il déclaré, n’est pas un continent pauvre », mais ses populations le sont. Le continent a des scientifiques, des ingénieurs, des artistes, des champions sportifs mais ils se trouvent « maintenant dans les pays occidentaux et contribuent au développement de ces pays », a-t-il regretté.
Veuf depuis 2007 et père de quatre enfants, M. Mutharika a annonce le 20 janvier dernier des projets de remariage avec son ancienne ministre du tourisme, Callista Chapola Chimombo, elle aussi veuve. Ces deux fervents catholiques seront unis le 1er mai prochain.

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