EN GUINEE, LE SECTEUR INFORMEL REGNE SUR LA MICRO ECONOMIE !!
La thésaurisation gangrène la trésorerie nationale en Guinée. Les revenus d’activités publiques ou privées, peut-être les soins médicaux aussi, les contributions légales » impôts et taxes « , les achats des biens et services… sont payables en espèces.
L’argent est gardé à domicile et assure le quotidien de près de 95% d’usagers. Le secteur informel règne sur la micro économie. C’est lui qui garde et gère l’argent. Le marché est sa véritable plateforme où une masse de billets de banque circulent quotidiennement entre les mains des usagers, pour se thésauriser dans les maisons.
Les banques sont mises en dehors du circuit. L’argent sort et ne revient plus. Pendant que le secteur formel » entreprises reconnues par l’état » a besoin d’argent, par la force des choses la Banque centrale émets de nouveaux billets, pour couvrir ce manque de trésorerie, se perd dans son contrôle de la masse monétaire et déclenche l’inflation.
Ce genre de manœuvres heurte la fiabilité des données économiques. Les banques ne savent plus asseoir une politique fiable autour des produits financiers pour développer la consommation et entrepreneuriat susceptibles d’apporter de la valeur ajouté à l’Etat à qui la noble tâche de redistribution des richesses à été conférée. Un véritable manque à gagner pour les banques mais aussi pour l’Etat. Pour répondre à ce malaise, il faut convertir » hors dictat » le secteur informel et quelques solutions sont envisageables :
1-/ Vulgariser l’ouverture des comptes bancaires, sans exiger un apport minimum
2-/ Proposer en priorité, le micro crédit aux artisans, commerçants qui justifient de plusieurs années d’expérience dans le domaine d’activité et posséder un compte bancaire.
3-/ Officialiser les actes administratives » contrat de travail, fiche de paie… » et les actes commerciaux » facture… »
– Etc.