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Le corps à corps ou la lutte pour la survie : les corvées, au camp Boiro

Ce billet est extrait du livre d’Alsény René Gomez « Camp Boiro. Parler ou périr« . Il illustre comment des Sékou Touré et sa clique ont réduit la crème de la société guinéenne à vivre comme dans des conditions sub-humaines après l’avoir faussement accusée des pires maux que l’on puisse imputés à un homme de valeur. Si ce déréglé mental avait su utiliser les cadres dont disposait notre pays, la Guinée ne serait pas aujourd’hui entrain de souffrir autant.

La faillite du régime sanguinaire de Sékou Touré est démontrée par le fait qu’alors qu’à l’indépendance la Guinée et la Cote d’Ivoire étaient au même niveau de développement, à la mort du tyran en 1984 notre pays produisait 457 MW/heure d’électricité alors que la production de celui de Houphouët-Boigny était de 1558. Non seulement ce sanguinaire a laissé le pays dans un état piteux, mais ayant détruit les fondements de l’état, le retard accumulé alors qu’il était en vie n’a fait que s’amplifier. En 2018 alors que la production de notre pays était de 2 132 MWh celle de notre voisin était de 9 614 MWh soit plus de 4,5 fois.

Quand vous aviez réussi à passer le cap des cinq années, vous étiez devenu une épave humaine. Mais grâce à Dieu, avec le temps et les épreuves, le moral s’était forgé et la détermination à vivre était devenue encore plus grande. Par conséquent on était volontaire pour toutes les corvées car en fin de compte, l’air libre et les mouvements étaient des facteurs indispensables de survie dans la longue et pénible marche que représentait la vie en prison.

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Au début, les corvées étaient réservées à ceux qui avaient réussi à sauvegarder une certaine vigueur. Mais au fil du temps et grâce à la détente, nous avions fini par créer d’autres corvées mieux adaptées et moins physiques. Cela a commencé tout d’abord à l’intérieur des cellules, ensuite sous les vérandas, pour finalement nous retrouver au-dehors dans le jardin, ou quelque part dans la cour sous les arbres. Si les corvées se sont diversifiées vers la fin du séjour, les retombées étaient différentes d’une corvée à l’autre.

  1. La porcherie
    C’est au cours du deuxième semestre de 1974 que les deux premiers porcs sont arrivés au Bloc. Ils évoluaient en liberté dans la cour au moment où toutes les cellules étaient encore fermées. Ils passaient devant les cellules dévorant tout ce qui traînait. A plusieurs reprises, ils avaient d’ailleurs eu à goutter à nos plats posés devant les cellules avant l’ouverture des portes. L’expérience aidant, nous avions très vite compris l’avantage que nous pouvions tirer de cette situation. On dit dans les versets coraniques que le Prophète Mohamed (Paix et Salut sur lui) a dit de ne pas manger du porc car c’est une souillure. Il se trouve qu’à Boiro la souillure était mieux traitée que les détenus. Il faut aussi savoir que toutes les confessions religieuses y étaient représentées. Il y en avait même qui étaient entrés croyants et qui avaient cessé de croire, tel Kanté Soumaoro mon compagnon à la cellule n°26. Dans tous les cas, en ce qui concernait les musulmans, Dieu et son Prophète n’auraient aucun mal à comprendre les pensionnaires du Bloc, tant étaient pure et grande leur foi et forte leur volonté de sauver leur vie. Nul doute que par l’opportunité offerte par la corvée, les porcs avaient rendu d’énormes services. C’est pourquoi très peu d’entre nous avaient pu finalement résister à la tentation. Face à la famine et à la malnutrition, l’instinct de conservation avait prévalu. C’est donc sur nos subtils conseils qu’une porcherie avait été construite, avec des box séparés et un bassin d’eau. Beaucoup de détenus se sont ainsi retrouvés du jour au lendemain hors des cellules. Tout d’abord pour la construction, puis pour la nourriture et l’entretien. A tout seigneur tout honneur, les deux premiers porcs avaient été envoyés par Siaka Touré, commandant du camp. Puis le chef de poste central et son adjoint avaient à leur tour ramené une paire chacun. C’est à cette occasion que beaucoup d’entre nous avaient pu approcher cet animal car, chez nous, les quelques rares personnes qui en faisaient l’élevage s’installaient à la périphérie des villes. Nous avions ainsi pu nous rendre compte que l’animal avait très bon appétit et qu’il était aussi très fécond car en quelques mois seulement la centaine était dépassée. Il fallut donc trouver des signes distinctifs pour chacun des propriétaires. C’est à ce niveau que je devais intervenir en ma qualité d’infirmier de service, pour couper les oreilles des jeunes pourceaux. Naturellement la hiérarchie avait été bien respectée en la matière. Un trait pour ceux de l’adjoint, deux traits pour le chef de poste, et trois traits pour le capitaine Siaka Touré. Il y avait des échantillons vraiment dignes d’intérêt, « Delphine » étant de loin la préférée de tous. Finalement, par entente tacite entre le major responsable du magasin où se trouvait l’huile de cuisine, le chef de poste, et les détenus, il arrivait très souvent que Fadama Condé décidât de l’abattage d’un porc. La comptabilité était tenue par Diawara Ibrahima, chef des corvées. Il n’y avait donc aucun risque que cela apparaisse dans les archives du bloc. La cuisson se faisait toujours de nuit. Pendant que les hommes s’affairaient à la cuisine, je prenais ma blouse blanche pour distribuer une ration générale de comprimés Ganidan contre la diarrhée. En effet avec le temps et l’expérience des précédentes distributions de viande de porc, cela avait provoqué des diarrhées dans plusieurs cellules. De ce fait j’avais dû me transformer en pompier le matin pour laver certaines cellules à grandes eaux, car il y avait encore beaucoup de handicapés au Bloc. Je me trouvais à ce moment à la cellule n°1, en compagnie de Diallo Laho, qui était de corvée à la porcherie. Très souvent je l’entendais raconter comment il avait trouvé le matin des pourceaux morts dans les boxes. Finalement j’avais suggéré au docteur Kéita Ousmane de faire appel à nous pour constater les décès, car mon ami revenait chaque soir avec une boîte Guigoz pleine de viande et de graisse après une longue escale à la cuisine.
    Merci à Delphine et à tous les autres car sans eux, beaucoup de détenus n’auraient jamais eu l’occasion de goûter à la viande en prison.
  2. Le jardin
    Le porc est connu pour sa voracité. Il fallait trouver une solution peu coûteuse pour l’alimentation des animaux dont le nombre augmentait très rapidement. Le son de céréales non produit sur place devait être acheté. C’est ainsi qu’est née l’idée d’un jardin, toujours sous l’instigation des détenus.
    Le but premier du jardin était de produire de la nourriture pour les cochons et non pour les détenus. Une deuxième vague de prisonniers fut ainsi sélectionnée. Il ne restait plus qu’à trouver les outils de travail (pelle, daba, râteau). Il restait un troisième élément pour la bonne réussite de l’entreprise : l’engrais. La solution fut vite trouvée. Une fosse sceptique se trouvait le long du mur d’enceinte, côté corniche derrière le bâtiment n°6. Des bassines furent rapidement achetées pour le transport du matériau. Finalement Laho et moi étions les seuls volontaires pour cette corvée. Une vraie découverte que de vider une fosse sceptique de prison. Notre attention avait tout d’abord été attirée par une multitude de taches blanches qui surnageaient. C’étaient des graines d’aubergines résultant des bouillons améliorés. Assurément les cochons n’étaient pas les seuls à profiter des produits du jardin. Puis au fur et à mesure que nous remontions le sceau, des objets de toute nature étaient extraits du trou. Cependant, notre plus étonnante découverte au cours de cette corvée aura été « des cartes du parti PDG », repêchées dans cette eau trouble et nauséabonde. Nous n’avions pas voulu jeter ces documents par terre comme les autres objets, il fallait les remettre dans le trou car c’était bien là leur place. Quand la fosse était pleine, on en sortait dix-sept bassines d’engrais biologique. Le soir, après cette corvée, nous étions obligés de faire une toilette préliminaire avec du désinfectant avant de passer sous la douche. J’avais d’ailleurs remarqué que pendant les vingt-quatre heures qui suivaient cette opération, les femmes détenues ne passaient plus par le jardin pour aller à la cuisine. Avec le jardin un vocabulaire nouveau avait été inventé, à savoir « bouillon reconditionné » obtenu en prenant l’eau chaude et salée qui était servie en guise de soupe, à laquelle on ajoutait les légumes dérobés au jardin, (aubergine, salade, piment). Nul doute que grâce au jardin et à ce bouillon, les détenus dans leur majorité ont connu une réelle amélioration de leur ordinaire.
  3. La cuisine
    Depuis la création du Bloc, la cuisine pour les détenus était faite à l’extérieur du Camp Boiro. Un véhicule militaire était chargé d’assurer le transport des bassines de riz sans couvercle, pour les livrer aux différents lieux de détention du Camp : le bloc, le poste X, la Tête de Mort, et aussi le Camp Alpha Yaya, situé à plus de dix kilomètres du Camp Boiro. Le militaire qui était chauffeur du camion me confia en 1984, après le changement de régime, que la consigne était de « toujours retarder la livraison des repas ». La consigne avait été bien respectée car les repas étaient toujours livrés à des heures irrégulières. Il avait fallu attendre l’année 1976 pour voir la cuisine transférée au bloc : deux grosses marmites de campagne. C’est bien ce qu’il nous fallait, car nous étions réellement en campagne. N’eussent été les arrivées successives de nouveaux pensionnaires, la foi et la cuisine en cellule, la campagne se serait assurément terminée faute de survivants. Les préposés à la cuisine étaient aussi chargés du partage du riz devant les cellules. Pendant ce temps, les compagnons restés en cellules s’occupaient de la préparation du bouillon amélioré. Avec les produits du jardin ajoutés à un morceau de poisson, le tour était joué grâce à la boîte en aluminium de lait « Guigoz » vide , une boite d’allumettes, et quelques brindilles ramassées au-dehors. Malgré la chaleur dégagée par les marmites de campagne, c’était tout compte fait la corvée la plus convoitée.
  4. Les poulets
    Après les libérations en grand nombre enregistrées au cours de l’année 1976, le Bloc était quelque peu décongestionné. Les cellules n° 74, n°75, n° 76, proches de la vidange, furent désaffectées pour servir de poulaillers. Le chef de poste avait très tôt compris qu’il pouvait utiliser la main-d’oeuvre à bon marché qu’il avait à sa disposition. Ainsi deux détenus avaient pu trouver une occupation utile. A longueur de journée il fallait suivre la volaille pour l’empêcher d’aller au jardin, ou vers le poste de police. Par contre, l’entrée des cellules n’était pas interdite pour les poulets. C’est ainsi qu’un jour Sow Ibrahima vit deux poulets se suivre et entrer dans sa cellule dont la porte était entrebaillée à Harlem. Sans bruit et sans se faire remarquer, il tira tout doucement sa porte, puis ni vu ni connu. Le lendemain les deux corvées-poulets ont arpenté tout le bloc à la recherche des manquants. Il avait fallu plus de 48 heures pour convaincre le chef de poste de leur disparition. Finalement il avait cru à une évasion car il existait des trous d’évacuation dans les murs d’enceinte. Quinze jours après cet évènement, on vit un matin des plumes de poulet coincées dans le trou d’évacuation d’une cellule du bâtiment n°40. Vérifications faites, Sow Ibrahima avait mangé les poulets crus. Il avait été trahi par les plumes, seules parties non consommées de son copieux repas. Acte de lèse-majesté qui lui coûta une diète de punition de plusieurs jours. A la fin de sa diète, il était si faible qu’il était tombé près d’un arbuste en allant vider son pot. Nous étions tous passés à côté de lui en allant à la vidange sans oser lui porter secours. Au moment de regagner nos cellules, il était toujours couché à la même place. Le lendemain, le 17 juin 1977, nous devions apprendre le décès de Sow Ibrahima, originaire de la république du Mali (Nioro du Sahel).
  5. La corvée bois (la vraie)
    La corvée bois était limitée à trois personnes. Deux par candidature et la troisième par désignation d’office. A partir de 1977, les femmes détenues restées au poste X avaient été autorisées à faire elles-mêmes leur cuisine. Cette mesure tout à fait exceptionnelle n’était intervenue que lorsque les responsables du camp avaient estimé qu’une telle faveur était possible compte tenu du nombre réduit de pensionnaires. Leur ravitaillement en bois était assuré à partir du bloc où le bois était entreposé et fendu. L’acheminement se faisait ensuite par un agent. Grâce au concours de Djedoua Diabaté, j’avais réussi à faire partie de cette corvée tant convoitée. Elle donnait droit après chaque séance à une douche et un poisson frit, une vraie aubaine. Quant à l’approvisionnement de la cuisine du Camp, il était assuré mensuellement par un camion militaire. Le bois déversé au portail côté cour était acheminé au magasin à bout de bras, grâce à une double chaîne humaine. Pour l’empilage du bois au magasin dans la cellule n°48, Diallo Laho et moi en avions le monopole car nous maîtrisions mieux la technique dans ce domaine.
  6. L’autre corvée bois
    A la prison de Kindia, quand une exécution était programmée on entendait les agents parler de « corvée bois. » En effet les liquidations se faisaient très souvent dans les bois, au pied du mont Gangan, ou sur la route de Mamou dans la zone de Gomba.
  7. La cour du Bloc Boiro
    Le nettoyage de la cour a été ma première corvée, et de loin l’une des plus importantes. Cela se passait en 1976. Pour réussir il fallait avoir un bon intermédiaire et savoir profiter des opportunités. Je resterai toujours reconnaissant à l’ex-commissaire Diarra, un compagnon de détention, qui avait joué le rôle d’avocat auprès du chef de poste du groupe n°2 car ce dernier était moins allergique à la sortie des cadres intellectuels pour les corvées. De ce fait, je faisais relâche chaque fois que Fadama Condé et son équipe étaient de garde. Au cours de cette corvée, je glanais beaucoup de renseignements tout en évitant de parler à mes interlocuteurs. Couchés sous les portes de leurs cellules, les détenus pouvaient très facilement me parler, à voix basse au moment où je donnais d’innocents coups de balais dans les différentes cours du bloc. Je devais rester détourner la tête car la sentinelle veillait et elle ne devait pas voir mes lèvres bouger. A la fin de la corvée, après avoir eu l’occasion de passer devant les six bâtiments, j’avais toutes les nouvelles du bloc et de la ville. Nous étions principalement intéressés par les mouvements de nuit (arrivées, interrogatoires, départs, etc.). Encouragé par les résultats obtenus, je m’étais porté volontaire pour assurer la fonction d’éboueur. Il s’agissait de laver à grande eau le WC réservé aux hommes de garde et le local réservé à la vidange des pots. Je n’avais eu aucun mal pour avoir l’accord du chef de poste, car c’était de gré à gré, faute de concurrents. Ainsi j’avais eu à assumer cumulativement le rôle d’éboueur et de balayeur jusqu’au mois de mai 1976. A partir de cette date, j’avais dû abandonner ces deux postes à la suite d’une « promotion », pour devenir jardinier.
  8. Le poisson
    Avec l’arrivée des marmites au bloc, il n’a pas fallu longtemps pour voir cette autre activité assurée par les détenus, sous la surveillance de deux gardes républicains : Niassa Mamadou et Keita Mamadi. A cette occasion, la corvée poisson avait été installée tout juste devant ma fenêtre à l’infirmerie. Le choix de ce lieu par le chef de poste répondait à deux exigences. La confiance n’excluant pas le contrôle, il fallait d’une part être à portée de vue des deux gardes en charge de la cuisine. D’autre part le travail du poisson nécessitant de l’eau, il fallait le concours de l’infirmerie où se trouvait le seul robinet du poste de police. Malgré cette surveillance, il m’était arrivé plus d’une fois de voir un poisson volant passer par la fenêtre pour atterrir à l’infirmerie. Bien entendu, il y avait toujours une boite vide sous la table pour la circonstance. C’était la part du docteur Gomez, car à Boiro tout porteur de blouse blanche était appelé docteur.
  9. Spécialisations
    A côté des corvées dont le nombre et les exigences excluaient d’office les plus âgés et tous ceux qui n’étaient pas aptes pour le travail physique, d’autres activités avaient été créées par les détenus, au fur et à mesure que l’étau se desserrait sur nous. Entre autres :

    • Pour la réparation des matelas et lits picot, sans conteste le spécialiste était le lieutenant Laurent Gabriel Cissé, un officier des services de renseignements devenu pensionnaire au bloc.
    • Pour le travail du carton et de la cordonnerie, il fallait s’adresser au docteur Baba Kourouma, ex-gouverneur de la ville de Conakry.
    • Quant aux anciens, car ils n’aimaient pas qu’on les qualifie de vieux, à savoir, Diop Alhassane, ex-ministre, Elhadj Fofana Mamoudou, ex-ministre, Condé Sory, ex-gouverneur, ils s’occupaient de l’atelier bois et métaux. Sur commande, avec bien entendu la fourniture de matériau par le client, vous pouviez avoir votre assiette métallique transformée en marmite (capacité 6 quarts). Certains préféraient les tabourets ou des damiers. Après notre sortie, beaucoup d’agents possédaient encore chez eux des outils ou objets d’art produits dans les ateliers de Boiro.
    • Il y avait une autre équipe avec : Emile Kantara, ancien responsable syndical à la société Fria, ancien directeur administratif, Mamadi Camara dit Chinois, ancien ambassadeur en Chine, Blaise N’Diaye, ancien membre de la Direction à la société Fria. Ces trois étaient les spécialistes pour le travail du carton et du papier couleur. Vous aviez le choix entre : les médailles, les boucles d’oreilles, les bracelets ou d’autres jouets ou objets de toutes sortes et de toutes dimensions. Les femmes et les enfants détenus du poste X représentaient tout naturellement la principale clientèle de cet atelier.
    • Comme il se doit. A tout Seigneur tout honneur. Monseigneur Raymond Marie Tchidimbo, ancien archevêque de Conakry, était sans concurrent dans sa spécialité. En effet, il était le maître incontesté du pinceau pour le travail de l’aquarelle et la confection des sacs.

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A Boiro, où l’on nous disait que même l’air que nous respirions était une faveur, il était superflu de préciser que le détenu n’avait qu’un droit, celui d’attendre avec résignation la mort qui lui était réservée. C’est pourquoi dans la lutte pour la survie tout lui était permis. Ainsi le vol était devenu la spécialité de certains détenus qui s’étaient particulièrement distingués par leur ingéniosité.

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konakryexpress

Je revendique le titre de premier clandestin à entrer en Italie, le jour où la mort de Che Guevara a été annoncée. Mais comme ce serait long de tout décrire, je vous invite à lire cette interview accordée à un blogger et militant pour les droits humains qui retrace mon parcours dans la vie: https://fr.globalvoices.org/2013/05/20/146487/

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