Guinée: Descente dans les locaux et fermeture de la radio privée Liberté FM
Le réseau de l’Échange international pour la liberté d’expression (IFEX) a publié un article intitulé « Les autorités locales ferment une station de radio et arrêtent deux journalistes » le 25 janvier 2011 à 21:36.
Des élections du 7 novembre ont porté M. Alpha Condé au pouvoir à Conakry, après une longue série de renvois du deuxième tour. Des violences dont des pertes en vies humaines et des viols. M. Alpha Condé qui n’a jamais exercé de fonctions publiques en Guinée et qui avait été emprisonné sous le régime précédent aurait pu se révéler une solution pour sortir le pays d’une longue période de pouvoir dictatorial et d’instabilité politique, malheureusement les Guinéens sont entrain de déchanter. Il avait promis le changement, mais il a formé un gouvernement pléthorique qui comprend des ministres corrompus des deux anciens présidents.
Maintenant le régime voudrait-il mettre au pas les médias?
MFWA/IFEX) – Le 18 janvier 2011, des gendarmes armés basés à N’Zérékoré, une province située à environ 1000 km au sud de Conakry, la capitale guinéenne, ont envahi les locaux de Liberté FM, une station de radio privée, sur les ordres de M. Niokoro Camara, procureur de la République près du tribunal de première instance de N’Zérékoré.
Les agents de la Gendarmerie ont également arrêté Théodore Lama et Daniel Loua, deux journalistes de la station qui étaient à l’antenne au moment de la descente.
Le correspondant de la Fondation pour les Médias en Afrique de l’Ouest (MFWA) en Guinée a rapporté que la fermeture a fait suite à une émission politique de Liberté FM que les autorités trouvent préjudiciable au gouvernement constitutionnel de M. Alpha Condé qui vient de prendre ses fonctions en tant que président.
Le correspondant a affirmé que la station émettait un programme dans lequel les auditeurs appelaient pour réclamer le retour de l’ancien chef de la junte militaire, le capitaine Dadis Camara, qui se trouve en congé de convalescence au Burkina Faso, après qu’il a survécu à une tentative d’assassinat en 2009.
Des fois, vous racontez des bêtises…
Vous pensez que vous pouvez ouvrir une radio aux USA, et demandez que Ben Laden vienne prendre le pouvoir et les autorités vous écoutent sans rien dire, sous le prétexte fallacieux de la « liberté d’expression » ?
La Guinée se lève de décennies de dictature, arrêtez vos imbécilités. Ceux qui réclament le retour de l’ancien chef savent de quoi ils parlent, Alpha Condé aussi sait de quoi ces gens là parlent. ça peut finir en bain de sang, une extrême prudence est de mise.
Le seul reproche que je fais ici, c’est que la police n’ait pas d’unité spéciale capable d’arrêter ces journalistes des « mille collines » sans laisser de trace!
Pouah, on sort de la dictature, des salopards veulent y ramener des milliers de guinéens. Rien qu’en invoquant la « raison d’état », Alpha Condé devrait les envoyer à Guantanamo, sur les terres du pays où l’expression est libre!
Monsieur, je vous prie de modérer votre langage. C’est plus facile d’etre grossier que poli lorsqu’on parle de politique en Guinée?
Calmez vos nerfs!