Guinée: innondations en Guinée
Le bureau du coordinateur de l’ONU pour les activités humanitaire a publié le communiqué suivant le 8 septembre, suite aux intempéries qui ont frappé plusieurs régions du pays. Voici comment se la situation dans des préfectures à Siguiri et Mamou.
Préfecture de Siguiri:
Sous-préfecture de Norassoba: une mission conjointe PAM /autorités de Kankan s’est rendue dans la sous préfecture de Norassoba les 3 et 4 septembre pour compléter l’évaluation rapide de la Croix Rouge de Siguiri et évaluer les besoins humanitaires prioritaires. L’équipe confirme la situation et recommande des distributions de non-vivres/abri, denrées alimentaires, la désinfection des puits, etc. Il y aurait 4.600 victimes.
Sous-préfecture de Nounkounkan: une mission de la Direction Préfectorale de l’Agriculture s’est rendue dans la sous-préfecture de Nounkounkan pour un constat des dégâts suite aux inondations survenues les 15 et 17 Août 2010. La mission a recensé près de 1.200 victimes.
Mamou
La Croix Rouge Guinéenne a indiqué que les pluies du 05 septembre ont considérablement affecté les populations de certains quartiers de la ville de Mamou. Une première évaluation de la situation est en cours.
Rencontre des NU sur les inondations</b>
Suite à une réunion sur les clusters hier (7 sept), une rencontre improvisée s’est tenue sur les inondations avec la participation d’OCHA, UNICEF, OMS, PAM et FAO. Il a été rappelé l’importance de susciter la réponse gouvernementale, les NU et organisations internationales n’intervenant que si cette capacité n’existe pas ou est dépassée. Il semble néanmoins qu’il n’y a pas de moyens disponibles côté gouvernement. Sous l’impulsion du SENAH, le MATAP a demandé au premier ministre de libérer des moyens pour la réponse aux inondations mais sans résultat à ce jour. Certaines agences des NU ont des stocks pour une réponse d’urgence mais de taille limitée, surtout après la réponse d’urgence a Labé (grêle) en aout, et qu’en cas d’utilisation de ces stocks pour une réponse humanitaire aux inondations, ceux-ci devraient être reconstitués au plus vite. Il faut également qu’il y ait des évaluations inter agences et multi sectorielles des zones affectées. OCHA suggère que si la capacité des acteurs en Guinée est dépassée, on pourrait discuter avec le CH d’une demande de fonds CERF, surtout si on arrive a un total cumulé d’au moins 10.000 victimes.
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