International: Journée internationale contre l'impunité
Ce 23 novembre le monde célèbrera la première Journée internationale contre l’impunité. Elle marque la date anniversaire du massacre dans la ville d’Ampatuan, aux Philippines, en 2009, un incident considéré comme le plus meurtrier de l’histoire
récente pour les journalistes. Des miliciens armés par la dynastie politique dont cette ville porte le nom, ont assassiné 57 personnes dont 32 journalistes et professionnels des médias.
Selon l’Association Mondiale des Journaux et des Éditeurs de Médias d’Information, plusieurs:
« suspects dont le cerveau présumé Andal Ampatuan junior, fils du maire local, et les poursuites engagées contre eux, la majorité d’entre eux dont des officiers de police et des membres de la milice d’Ampatuan sont toujours en liberté Jusqu’à présent la justice n’a pas élucidé ce crime et selon , plus de 100 suspects sont toujours en liberté car la culture de l’impunité continue de ronger la justice aux Philippines. »
Mais que le massacre de journalistes reste impuni dans le monde n’est pas le monopole des Philippines car selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ): »
« au cours des dix dernières années, plus de 500 journalistes ont été tués. Dans neuf cas sur dix, les assassins n’ont jamais été pris. »
L’impunité est une pratique que l’on rencontre dans le monde entier. En Guinée, cela fait plus de 53 ans que nous vivons dans l’impunité la plus absolue. Avec l’élection de Alpha Condé à la présidence, nous espérions que en une meilleure gouvernance. Mais, cet espoir a été déçu car il a continué la politique de répression de ses prédécesseurs contre des populations désarmées. Dans son gouvernement il y a des individus qui ont été accusés d’avoir commis des crimes contre l’humanité.
Pour commémorer le massacre des philippins, l’IFEX lance la campagne « 23×23 » qui consiste à dénoncer 23 meurtres en 23 jours, à partir du 1er novembre:
chaque jour l’histoire d’un journaliste, d’un écrivain, d’un artiste ou d’un défenseur de la libre expression – comme Ismail – tué ce jour-là parce qu’il ou elle avait rapporté la vérité, et dont les meurtriers sont toujours en liberté.
Pour le premier billet l’IFEX a choisi l’assassinat de Mohammad Ismail. Il était à:
quelques jours de la retraite comme chef de la rédaction d’une importante organisation de presse pakistanaise lorsqu’il a quitté son domicile pour faire une promenade le soir du 31 octobre 2006. On l’a trouvé le lendemain matin près de chez lui, le crâne fracassé. Cinq ans plus tard, ses tueurs courent toujours.
Le deuxième billet traite de celui de José Bladimir Antuna García, 39 ans, du Mexique:
« Reporter judiciaire, Antuna a été piégé par cinq hommes. Son corps portait une note qui se lisait ainsi : « Cela m’est arrivé parce que je donnais trop de renseignements à l’armée et parce que j’écrivais trop. »
L’ONG pour la protection de la liberté d’expression ajoute:
Demandez justice dans cette affaire en faisant parvenir un courriel au Président du Mexique, Felipe Calderón ici. Vous pouvez lui écrire en anglais, en arabe, en espagnol, en français ou en russe. »
Chers amis participons tous à cette initiative pour que « PLUS JAMAIS CA » sur notre terre.