Guinée: les contestations de la crédibilité de la CENI ne font que nous exposer à l'explosion sociale
Ce que l’on craignait est entrain de se vérifier: que des candidats malheureux jettent dans la rue leurs sympathisants pour opposer les Guinéens.
Dans un article intitulé « Elections 2010 – Contestations des résultats provisoires : Les « chemises rouges » de l’UFR se heurtent à la FOSSEPEL à Conakry », Amara Moro Camara
journaliste de guineenews.com, nous informe que:
« …ce lundi 5 juillet, sans attendre le verdict final de la Cour suprême, les militants de l’UFR, à majorité constituée de femmes, habillées en tenue rouge ou portant des foulards rouges attachés autour de leurs têtes avaient pris le pavé pour manifester contre la CENI par rapport à ces résultats provisoires.
Au niveau du Pont ‘’8 novembre’’ situé à l’entrée de la commune de Kaloum, ils se sont heurtés, des heures durant, aux agents de la Force Spéciale de Sécurisation du Processus Electoral (FOSSEPEL) qui y étaient déployés pour barrer leur avancée vers le centre-ville qui était leur point de jonction indiqué. »
Comme dit cet article, M. Sidya Touré (mon candidat) est le plus vigoureux à dénoncer les élections qui ont eu lieu le 27 juin en Guinée. Mais cette rage est-elle due à des résultats faussés par le bourrage d’urnes? Il faudrait qu’il sache que dans un électorat fortement polarisé sur les provenances ethniques des candidats, ceux qui sont issus d’ethnies minoritaires sont ceux qui souffrent le plus de discrimination.
Provenant d’une des ethnies minoritaires, c’est déjà un grand signe de début d’un démarquage des facteurs ethniques que d’avoir pu enregistrer plus de 15 pour cent. Il ne faudrait pas qu’l utilise son immense richesse pour mettre à feu et à sang le pays car meme s’il y avait un troisième tour, il y a peu de chances qu’il puisse attirer une majorité de guinéens. On ne le suivra pas sur un tel chemin.
